(merci à Jean-François)
BLOC MOTEUR
Sur tous les modèles Honda, une seule qualité
d’huile, contenue dans le carter inférieur, lubrifie aussi bien
le moteur que la boite de vitesses, l’embrayage et la transmission
primaire.
Après une vidange ou un appoint, n’utiliser que
de l’huile de bonne qualité SAE 10W/40. Le niveau d’huile, contrôlé
par la jauge, est commun à tous les organes sus-cités.
Il est impératif de vérifier fréquemment le niveau
d’huile du bloc moteur et, d’une façon générale, avant tous les
déplacements importants.
Le niveau d’huile se vérifie moteur froid ou
après plusieurs minutes d’arrêt, la machine sur la béquille centrale,
sur un plan bien horizontal. Dévisser le bouchon de remplissage
placé sur le carter-moteur droit puis essuyer la jauge. Remettre
cette jauge en posant convenablement le bouchon sans le revisser.
Après avoir retirer la jauge, le niveau doit
se situer entre les deux repères.
Au besoin, rétablir le niveau avec la même huile
que celle utilisée.
Un niveau trop élevé n’est pas recommandé car
l’excédent tend à être éjecté par le reniflard et la surpression
ainsi produite dans le carter fait travailler les joints.
CHAINE SECONDAIRE
La chaîne secondaire n’étant protégée que par
un carter très symbolique travaille dans de dures conditions.
Il faut donc veiller à son entretien.
Lubrifier la chaîne dès qu’elle est sèche à l’aide
d’un pinceau sur sa face interne avec de l’huile moteur 10W/40
ou mieux encore avec un lubrifiant spécial pour chaîne (par exemple
Fina Artac 51n Fina Marson L super).
Lorsque la chaîne est
trop encrassée, la détendre comme pour un démontage de la roue
arrière, puis la déposer après avoir retirer l’attache rapide.
Bien nettoyer la chaîne dans de l’essence, la sécher puis la plonger
dans un bain d’huile moteur 10W/40 et de vaseline ( 1 litre d’huile
pour 300 grammes de vaseline) chauffé pendant 10 minutes à une
température de 50 à 120° C, soit graisser avec les lubrifiants
précités. Bien agiter la chaîne dans ce bain puis la pendre et
la laisser égoutter. Remonter la chaîne en prenant soin de bien
positionner le circlip de l’attache rapide, son ouverture devant
être dirigée à l’opposé du sens de défilement.
AXE DU BRAS OSCILLANT
L’extrémité droite du bras oscillant comporte un graisseur permettent (à l’aide d’une pompe) d’injecter de la graisse de bonne qualité tous les 5 000 km (soit toutes les trois vidanges du moteur). Ne pas oublier ce graissage au risque d’avoir une usure prématurée des bagues.
GRAISSAGE DIVERS
Tous les 5 000 km, à l’aide d’une pompe, graisser
le mécanisme d’embrayage. A cet effet, un graisseur est disposé
sur le couvercle du pignon de sortie de boite de vitesses.
Périodiquement (tous les 6 mois par exemple),
nettoyer et lubrifier avec de l’huile moteur SAE 10W/30 tous les
câbles et les articulations des leviers et pédales.
BLOC-MOTEUR
La vidange du bloc-moteur s’effectue au bout
des premiers 500 km, puis tous les 1 500 km.
Pour cela, moteur chaud, mettre la moto sur la
béquille centrale sur un plan bien horizontal. Retirer le bouchon
de remplissage puis le bouchon de vidange. Laisser couler puis
donner quelques coups de kick-starter pour assurer une vidange
parfaite. Laisser bien égoutter.
Avec un chiffon propre, essuyer convenablement
l’orifice fileté de vidange et son bouchon. Inspecter l’état du
joint torique puis visser et bloquer sans exagération le bouchon
de vidange.
Du fait qu’une quantité d’huile non négligeable
reste néanmoins dans le circuit, verser un peu plus de 2 litres
d’huile de très bonne qualité SAE 10W/40, contrôler le niveau
puis faire l’appoint jusqu‘à ce que le niveau arrive au repère
supérieur de la jauge, la jauge bien posée sur l’orifice de remplissage
mais non vissée.
FOURCHE AVANT
Tous les 10 000 km (ou tous les ans), remplacer
l’huile dans chaque bras de la fourche avant.
Pour cela, dévisser les deux bouchons supérieurs,
puis retirer les deux petits bouchons de diamètre 6 mm de vidange
en bas des fourreaux. Faire jouer un peu la suspension pour assurer
une vidange complète. Laisser égoutter puis revisser modérément
les deux bouchons de vidange.
Verser dans chaque tubes, à la partie supérieure,
de l’huile moteur SAE 10W/30 en quantité de :
-230 cm3 ( « CB 450 » 4 vitesses)
-285 à 295 cm3 (« CB 450 » 5 vitesses
K1 à K4)
-220 à 230 cm3 (« CB 450 » 5 vitesses K5)
Bloquer les 2 bouchons supérieurs après avoir
vérifié leur joint torique.
EPURATEUR CENTRIFUGE
Au bout des premiers 500 km puis tous les 10
000 km, nettoyer l’épurateur d’huile centrifuge.
Pour cela, retirer les 3 vis de fixation du couvercle
de l’épurateur sur le carter d’embrayage. Extraire ce couvercle,
au besoin, à l’aide de deux fins tournevis glissés à la jointure
dans des fraisages opposés : une petite quantité d’huile
s’écoulera.
A l’aide d’une pince fermante, retirer le circlip
puis visser une vis de diamètre 6 x 30 mm, ce qui provoque l’extraction
du rotor. Prendre par exemple un tournevis très plat et gratter
à l’intérieur du rotor pour retirer l’amalgame d’impuretés puis,
avec un pinceau, bien nettoyer à l’essence en prenant garde de
ne pas introduire d’essence dans le circuit de graissage du couvercle
d’embrayage. Sécher au jet d’air comprimé.
Vérifier l’état des 3 joints toriques et contrôler
le bon coulissement de la bague du couvercle de l’épurateur :
sa bonne application sur le capuchon du rotor garantit une bonne
lubrification.
Remonter le capuchon en glissant ses 2 ailes
opposées dans les rainures du rotor puis bien le pousser à fond
pour dégager la rainure dans laquelle on introduira le circlip.
Vérifier si le circlip est bien engagé dans son logement. Chercher
la bonne position du couvercle de l’épurateur, ses orifices devant
être en vis-à-vis de ceux du couvercle d’embrayage. Aucune erreur
n’est possible car les 3 fixations sont asymétriques. Serrer les
3 vis sans exagération.
Tension de la chaîne
L’usure, aussi faible soit-elle, de la chaîne
de distribution provoque sa détente. Si on ne veille pas à absorber
périodiquement ce jeu, le moteur sera bruyant, il y aura modification
du diagramme de distribution et les conséquences risquent de devenir
fâcheuses.
Ce réglage s ‘effectue à 500 km, puis tous
les 5 000 km.
Contrairement à certains modèles de la marque
le rotor de l’alternateur des « CB 450 » ne possède
pas de repère pour la tension de la chaîne.
Du fait du trajet tortueux de la chaîne de distribution,
sa tension doit être effectuée avec attention car, pour certaines
positions de la distribution ; le tendeur ne suffit pas à
absorber le jeu. Pour cela :
Retirer le couvercle de distribution
Débloquer le tendeur
Tourner le rotor de l’alternateur dans le sens de rotation du
moteur (sens inverse d’horloge) afin, d’une part, de s’assurer
que la chaîne s’engrène bien sur les galets et pignons la conduisant
et, d’autre part, trouver la position où le tendeur est le plus
enfoncé. Ceci est contrôlable (tout en tournant le moteur) à l’aide
par exemple d’une clé Allen de 5 introduite dans l’orifice arrière
du tendeur. Il est fortement déconseillé d’exercer une poussée
supplémentaire au tendeur au risque de faire travailler anormalement
la chaîne et les galets.
A la position la plus avancée du tendeur, tout e, maintenant le
rotor pour assurer une parfaite tension du brin avant de la chaîne,
immobiliser le poussoir du tendeur en serrant sans exagération
la vis puis le contre-écrou
Jeu aux soupapes
Vérifier le jeu aux soupapes à 500 km puis tous
les 5 000 km (ou toutes les trois vidages du moteur).
Ce réglage s’effectue par rotation des axes excentrés
des basculeurs qui peuvent pivoter de plus de 180° sur eux-mêmes.
A mi-rotation le jeu est maximum et de là, le réglage peut être
obtenu aussi bien dans un sens que dans l’autre mais un seul sens
pour chaque axe est correct afin d’avoir la même position d’attaque
des basculeurs sur les soupapes. Le sens de réglage pour l’admission
d’un cylindre correspond à celui de l’échappement de l’autre cylindre
(voir le tableau). Dans ce but, un trait repère, à l’extrémité
de chaque axe des basculeurs, permet visuellement de contrôler
si le jeu a été obtenu correctement. Chaque trait repère doit
être extérieur à l’axe vertical de la culasse.
Cylindre gauche | Cylindre droit | |
Echappement | Sens inverse horloge | Sens horloge |
Admission | Sens horloge | Sens inverse horloge |
Pour ce réglage, procéder comme suit :
Le moteur étant froid, retirer le réservoir à essence.
Déposer le couvercle avant de la culasse donnant accès à l’arbre
à cames d’échappement.
Déposer
le couvercle arrière donnant accès à l’arbre à cames d’admission
après avoir dégagé les carburateurs de la culasse.
Nota.
– Ne pas mélanger les vis des 2 couvercles qui n’ont pas la même
longueur.
Retirer le couvercle des rupteurs, coté gauche.
Retirer le couvercle de l’alternateur.
Mettre le piston du cylindre gauche en fin de compression, afin
que ses soupapes soient fermées, ce qui correspond à l’une des
2 positions du repère « LT » du rotor en regard de l’index
fixe. La bonne position est établie lorsque l’on constate avec
le doigt un jeu latéral aux basculeurs du cylindre gauche.
Interposer une cale de 0,03 mm entre la came et le basculeur correspondant
et au besoin, modifier le réglage si la cale passe trop librement
ou ne passe pas du tout. Pour cela, débloquer le contre-écrou
de l’axe correspondant et agir à l’extrémité de ce dernier à l’aide
d’un tournevis dans le sens indiqué dans le tableau ci-dessus.
Re bloquer le contre-écrou tout en maintenant la position de l’axe
pour ne pas modifier le réglage. La cale de 0,03 mm doit passer
librement.
Faire
un demi-tour de vilebrequin (sens inverse d’horloge) afin de faire
correspondre le repère « T » avec l’index fixe (PMH
fin de compression du cylindre droit) puis vérifier et au besoin,
régler le jeu aux basculeurs comme pour le cylindre gauche.
Nota.
– Le jeu de 0,03 mm entre basculeur et came correspond à un jeu de 0,05 mm entre basculeur
et queue de soupape. On obtient un réglage plus précis à l’aide
d’un comparateur avec son toucheau disposé sur l’extrémité du
basculeur et un petit crochet pour agir sur le basculeur. Dans
ce cas, tenir compte du jeu de 0,05 mm.
Embrayage
A l’extrémité du levier, la garde à l’embrayage
doit être de 10 à 25 mm rapidement obtenue grâce au tendeur du
levier.
Lorsque ce dernier est à bout, le revisser complètement
et agir sur le tendeur du couvercle du pignon de sortie de boite.
Au cas où ces 2 tendeurs ne pourraient plus agir,
un réglage agissant sur la commande d’embrayage permet d’éliminer
le jeu excédentaire. Pour cela :
Visser les 2 tendeurs.
Débloquer la vis de 6 mm du couvercle de sortie de boite de vitesses.
A l’aide d’un tournevis, tourner dans le sens d’horloge le dispositif
de réglage jusqu'à sentir une résistance puis revenir légèrement
en arrière. Bloquer la vis de 6 mm puis parfaire le réglage à
l’aide du tendeur du levier.
Chaîne secondaire
La moto sur la béquille centrale, la flèche de
la chaîne doit être comprise entre 10 et 25 mm, sinon procéder
au réglage comme suit :
Retirer la goupille puis débloquer suffisamment l’écrou de l’axe
de roue arrière.
Débloquer le contre-écrou de chaque tendeur puis agir sur ces derniers de
la même quantité par ¼ ou ½ tour pour conserver le bon alignement
de la roue arrière. Contrôler que le repère de chaque tendeur
est à la même position sur chaque échelle graduée du bras oscillant
arrière.
Vérifier la tension de la chaîne en évitant d’une façon générale de rechercher
une trop faible flèche provoquant un travail anormal des roulements
de sortie de boite et de roue arrière ainsi que des axes des maillons
de la chaîne.
Rebloquer le contre-écrou de chaque tendeur et l’écrou de l’axe de roue.
Ne pas oublier de remettre la goupille au besoin neuve.
Régler la garde à la pédale de frein en agissant sur l’écrou de la tige
de commande. Vérifier le bon fonctionnement du contacteur de stop.
BOUGIES
A l’origine les « CB 450 » sont équipées
de bougies NGK B – 8ES. En utilisation sportive, il est conseillé
de monter des bougies plus froides NGK B – 9ES.
Nettoyer les électrodes des bougies tous les
5 000 km. Vérifier l’écartement des électrodes qui doit être compris
entre 0,7 et 0,8 mm.
Des bougies bien entretenues doivent faire 8
à 10 000 km. Au-delà, il est préférable de les changer, même si
elles semblent encore bien remplir leur rôle, afin d’être assurer
d’un bon fonctionnement.
RUPTEURS
Tous les 5 000 km, il est recommandé de vérifier
l’état des grains des rupteurs et, au besoin de nettoyer leur
surface à l’aide d’une petite lime ou du papier à poncer n° 400.
ne pas oublier ensuite de nettoyer les contacts à l’essence et
de passer un chiffon propre pour éliminer toutes impuretés pouvant
amener un défaut d’allumage.
Vérifier ensuite l’écartement des grains. Une
modification de l’écartement agissant sur l’avance à l’allumage,
il est nécessaire de vérifier et, au besoin de régler le point
d’avance.
1/ Ecartement des grains des rupteurs
L’écartement des grains entre les 2 rupteurs
doit être le plus identique possible car une différence si faible
soit-elle, provoque une différence du point d’allumage entre les
2 cylindres. Comme les 2 rupteurs sont placés sur la même platine,
il n’est pas possible de régler indépendamment l’avance pour chaque
cylindre. C’est dire l’importance d’un réglage identique du jeu
entre les grains des 2 rupteurs.
Pour cela :
Retirer les couvercles de l’allumeur et de l’alternateur.
Tourner le rotor dans le sens inverse d’horloge afin d’amener
le repère en bout de la came des rupteurs (marquant le sommet
du bossage) en regard de l’un des 2 linguets mobiles.
A l’aide de cale d’épaisseur, vérifier l’écartement qui doit être
de 0,3 à 0,4 mm. Au besoin régler le jeu en agissant sur le linguet
fixe après avoir desserré les 2 vis de fixation.
Pour l’autre rupteur, tourner le rotor jusqu’à son ouverture maximum
(le rpère de la came en regard du linguet mobile) puis vérifier
et au besoin régler comme pour le premier rupteur.
Profiter de pour mettre
cette occasion pour mettre 1 à 2 gouttes d’huile fluide sur le
feutre de graissage de la came.
2/ Avance à l’allumage
L’avance initiale de 5° est réglable par rotation
de la platine des rupteurs. Pour cela :
Brancher une lampe témoin de 12 V sur le rupteur
de gauche(correspondant au cylindre de gauche) entre la borne
d’arrivée du courant du fil jaune et la masse de la machine.
Pour faciliter la rotation du moteur, retirer les
bougies.
Mettre le contact et tourner le rotor dans le
sens de rotation du moteur (sens inverse d’horloge). La lampe
témoin doit s’allumer lorsque le repère « LF » du rotor
est en regard de l’index du stator, sinon faire un tour moteur.
Si
la lampe s’allume avant, l’avance est trop importante et, en cas
inverse, il n’y a pas assez d’avance.
Pour
le réglage procéder comme suit
Desserrer suffisamment les 2 vis maintenant la
platine
Le repère « LF » du rotor toujours en
vis-à-vis de l’index du stator, faire pivoter la platine à l’aide
d’un tournevis pris dans les encoches supérieures, dans un sens
ou dans l’autre jusqu’à ce que la lampe commence à s’allumer.
Dans le sens de rotation de la came (sens inverse d’horloge),
on diminue l’avance et dans le sens contraire, on l’augmente.
Serrer les 2 vis de blocage de la platine en prenant
soin de ne pas modifier le réglage.
Pour le cylindre de droite, répéter les mêmes opérations,
la lampe témoin étant branchée sur le rupteur de droite et en
faisant ½ tour moteur pour mettre le repère « F » du
rotor en vis-à-vis de l’index du stator
A
ce point précis, la lampe doit s’allumer sinon cela prouve que
le jeu entre les grains de chaque rupteur n’est pas tout à fait
identique.
Pour
obtenir le même point d’avance, la seule méthode consiste à modifier
dans la plage de 0,3 à 0,4 mm le jeu entre les grains de ce rupteur,
une légère différence jouant énormément sur le point d’allumage.
Au
cas où ce changement d’écartement dépasserait la plage de 0,3
à 0,4 mm, il serait nécessaire de partager cette différence entre
les 2 rupteurs et de procéder à un nouveau réglage pour les 2
cylindres.
L’accessibilité de
la batterie se fait après avoir basculé la selle.
Pour vérifier le niveau
de l’électrolyte dans chaque élément, il est nécessaire de dégager
légèrement la batterie de son bac, opération qui ne peux se faire
qu’après avoir débranché les câbles des bornes positives et négatives
du fait de leur trop faible longueur.
Le niveau doit s’établir
entre les 2 repères tracés sur le flanc supérieur. Au besoin,
faire l’appoint uniquement avec de l’eau distillée. Prendre garde
que le tube souple d’aération qui communique avec tous les éléments
ne soit pas coincé ou ne débouche pas sur une partie métallique.
Pour éviter la sulfatation
des bornes, après les avoir nettoyées, les enduire avec de la
graisse au silicone ou de l’huile de vaseline neutre.
La densité de l’électrolyte
de chaque élément donne l’état de charge de la batterie. La densité
varie avec la température et les correspondances sont valables
pour 20° C. au cas où la température serait différente, la formule
suivante permet de faire la correspondance :
S 20 = St + 0,0007 (t-20)
S20
= densité de l’électrolyte à 20°
St
= densité de l’électrolyte à t°
t
= température de l’électrolyte mesuré
Au besoin, après avoir
dévissé les 6 bouchons, recharger la batterie avec un courant
de faible ampérage ( 1/10 de la capacité totale de la batterie
soit 1,2 à 1,5 ampères) et ce, durant 5 à 10 heures. Durant la
charge, la température de l’électrolyte ne doit jamais dépasser
45°, sinon cesser momentanément la charge. Lorsque des bulles
d’oxygène s’échappent de l’électrolyte, la charge est suffisante
et doit être arrêtée.
En fin de charge,
la densité doit être comprise entre 1,270 et 1,290 à 20° C.
Pour maintenir une position fermée des papillons des gaz au ralenti, quelle que soit la position du guidon, le câble de commande doit avoir un léger jeu qui est obtenu par le tendeur de la poignée des gaz.. Le jeu doit correspondre à une rotation de 10 à 15° de la poignée.
RALENTI
Le régime de ralenti
doit être de 1000 à 1200 tr/mn.
L’équilibre entre
les 2 cylindres s’obtient (moteur chaud) de la manière suivante :
Moteur arrêté, visser complètement la vis de richesse
des 2 carburateurs, puis desserrer de 1 à 1 ¼ de tour.
Démarrer le moteur puis agir sur la vis de butée
de chaque papillon des gaz pour obtenir un bon régime et pour
équilibrer les 2 cylindres, constatation pouvant être faite en
mettant une main à la sortie de chaque pot d’échappement.
Agir de nouveau sur chaque vis de richesse jusqu’à
obtention du meilleur régime pour chaque cylindre.
Jouer à nouveau sur chaque vis de butée des papillons
de gaz pour ramener le régime au ralenti et l’équilibrer entre
les 2 cylindres.
SYNCHRONISATION DES PAPILLONS
Pour maintenir un
régime un peu accéléré (soit 2000 à 2500 tr/mn), un procédé rapide
consiste à agir sur le tendeur de la poignée des gaz. Contrôler
la pression en plaçant une main à la sortie de chaque silencieux.
En cas de différence, agir de préférence sur le tendeur du carburateur
du cylindre donnant la plus forte pression d’échappement. Revisser
ce tendeur jusqu’à obtention d’un bon équilibrage. Se rappeler
que le fait de rebloquer le contre-écrou du tendeur, augmente
très légèrement le régime du cylindre correspondant ; en
tenir compte.
Ne pas oublier en
fin de réglage de redonner le jeu à la poignée des gaz en revissant
son tendeur.
FILTRE A AIR
Les 2 éléments de
filtre en papier sont accessibles après avoir déposé les 2 carters
latéraux et leur cache. Pour les déposer, desserrer suffisamment
la bride les tenant sur chaque carburateur puis retirer la vis
supérieure de 6 mm.
Chaque élément doit
être tapoté et brossé ou de préférence nettoyé à l’aide d’une
soufflette dirigée vers l’intérieur du filtre. En cas d’encrassement
important ou de détérioration, il est nécessaire de changer les
filtres.
Le nettoyage des filtres
se fait en moyenne tous les 10 000 km et doit être répété plus
souvent dans le cas d’une utilisation dans une atmosphère poussiéreuse.
Nota : - au remontage
s’assurer que les caoutchoucs de jonction entre chaque élément
et le tube de communication sont bien mis afin d’éviter une prise
d’air qui ne serait pas filtrée.
FILTRE A ESSENCE
Un tamis, préservant
les carburateurs des impuretés est disposé dans la cuve de décantation
du robinet d’essence. Les différences de température provoquent
une condensation de l’humidité de l’air sur les parois interne
du réservoir d’autant plus importante que le niveau d’essence
est bas. Du fait de sa densité supérieure à celle de l’essence,
l’eau reste dans la cuve de décantation.
Il est nécessaire
périodiquement de vider cette cuve et de nettoyer le tamis. Pour
cela :
Fermer le robinet d’essence.
Dévisser la cuve en maintenant le corps du robinet
puis la vider et la nettoyer.
Extraire du corps du robinet le joint torique
et le tamis que l’on nettoie.
Remonter l’ensemble sans serrer exagérément la
cuve.
FREINS
La garde en bout du
levier de frein avant doit être de 20 à 30 mm sinon agir sur le
tendeur au guidon. Lorsque ce tendeur est à bout, le revisser
complètement puis agir sur celui du flasque de frein avant.
Pour le frein arrière,
la commande s’effectuant par une tringlerie, il est nécessaire
de régler la garde après chaque tension de la chaîne secondaire.
La garde à la pédale doit être de 20 à 30 mm. Pour cela agir sur
l’écrou de la tringlerie
DEMONTAGE DE LA ROUE ARRIERE
Les « CB 450 »
ne disposant pas de roue arrière à broche, il est nécessaire de
faire sauter la chaîne de sur la couronne arrière, cette dernière
se déposant avec la roue.
Le démontage-remontage
de la roue arrière ne pose pas problème particulier et, il est
vrai, en bonnes conditions (sol cimenté, pots d’échappements froids),
le temps nécessaire ne dépasse pas 20 à 25 minutes. Néanmoins,
il faut signaler que pour extraire latéralement l’axe, il est
nécessaire de dépendre le pot gauche alors qu’une encoche sur
ce dernier aurait facilité la tâche. Au remontage, l’opérateur
seul aura quelques difficultés car il faut aligner les 2 tendeurs,
les 2 entretoises et le moyeu de la roue avec les 2 passages du
bras oscillant pour enfiler l’axe de roue.
Pour le démontage
de la roue arrière, procéder comme suit :
Mettre la moto sur la béquille centrale sur un
plan horizontal.
Extraire la clavette fendue de l’axe de la roue
arrière puis dévisser l’écrou avec la clé spéciale de l’outillage
de bord ou, ç défaut, avec une clé plate de 22 mm.
Retirer le petit ciclip de la fixation de la patte
d’encrage sur le flaque arrière.
Dévisser l’écrou, puis retirer la rondelle-frein,
la rondelle plate et chasser l’axe d’encrage.
Retirer la tige de frein arrière de la biellette
après avoir dévissé l’écrou de réglage.
Retirer la fixation commune du silencieux et du
repose-pied passager gauche pour faire pendre le silencieux.
Chasser l’axe de roue vers la gauche tout en soulageant
la roue. Si la flèche de la chaîne est normale, il n’est pas nécessaire
de desserrer les tendeurs, ce qui évite de modifier la tension
de la chaîne et l’alignement de la roue arrière.
Récupérer les tendeurs, les entretoises, la rondelle
et l’écrou que l’on replace comme au montage sur l’axe.
Retirer la roue par l’arrière, coté droit, en
la penchant.
A ce stade, le flasque
muni des segments de frein, se retire facilement de la roue. Contrôler
l’état des garnitures, supprimer le glaçage de celles ci avec
une toile émeri, puis dépoussiérer le flasque et le tambour.
Pour le remontage,
procéder à l’inverse du démontage en observant les points suivants :
L’entretoise la plus courte doit être placée côté
couronne arrière.
Ne pas omettre de nettoyer et de bien graisser
l’axe de roue.
Avant de serrer l’écrou de l’axe, vérifier si
le repère de chaque tendeur est à la même position sur chaque
échelle du bras oscillant. Au besoin, agir sur un tendeur pour
assurer un bon alignement de la roue arrière. Vérifier la tension
de la chaîne.
L’écrou de l’axe doit être convenablement serré
et ne pas oublier de remettre une goupille fendue, de préférence
neuve. Ne pas oublier de remettre aussi la petite goupille sur
la fixation de la patte d’ancrage.
En fin de remontage, effectuer un réglage de la
garde à la pédale de frein, et, au besoin, du contacteur de stop.